Nel mese di Gennaio 2008 abbiamo ricevuto una richiesta da parte del Vice Provinciale della Congregazione Don Orione in Costa d’Avorio, Don Angelo Girolami.
La Vice Provincia ‘Notre Dame d’Afrique’ comprende tre Paesi dell’Africa dell’Ovest:Costa d’Avorio, Burkina Faso e Togo.

Don Angelo ci scrive:

Carissimi dell’Associazione Solidarietà Missionaria, vi mando il progetto fatto dal giovane di cui avevo parlato ad Andrea nel mese di Dicembre, ossia di finanziare un allevamento di montoni ad un giovane che ha terminato gli studi universitari e che pensa, una volta impiantato l’allevamento, di poter soddisfare il fabbisogno della sua famiglia, e poi di poter trasmettere l’iniziativa ad altre persone.
Mi è sembrato un po’ ingenuo in certe cifre. I costi sono veramente bassi. Vi chiedo di arrotondare il progetto a 1000 € e cioè 655.000 CFA.
Io mi impegno a seguirlo. Se riuscirà potrà essere un modello da moltiplicare.

Un caro saluto. P.Angelo

In sede di Consiglio Direttivo del 9 Gennaio 2008 è stato deliberato di finanziare il progetto in questione per la cifra di € 1000,00.

Progetto pervenutoci:

 

Projet d’élevage ovin

Titre du projet : Tchacoyèrè

Coût du projet : 500 000 F CFA

Part d’autofinancement : apport matériel

Besoin de financement : 500 000F CFA

Date de démarrage probable du projet : Avril 2008

I/ Objectifs généraux et objectifs spécifiques du projet

A/ Objectifs généraux

Le projet Tchacoyèrè vise à :

Lutter contre la pauvreté en milieu rural

Fournir à la population l’alimentation en protéine d’origine animale

Améliorer les techniques d’élevage des ovins

B/ Objectifs spécifiques

Le promoteur du projet compte mener à bien :

• L’achat des jeunes brebis et béliers


• L’embouche des brebis à la reforme et de jeunes béliers


• La vente des ovins embouchés


• La production du fumier


• L’exploitation ou vente de ce fumier

II/ La finalité du projet

Le projet Tchacoyèrè entend par l’élevage naisseur et engraisseurs des ovins, réduire la pauvreté de la population rurale.
III/ Contexte et justification du projet
A / Contexte du projet

Ce projet est né de mille réflexions de sortir des crises économiques du monde paysan. En effet, il y eut un temps, la culture du coton permettait aux paysans de répondre à leurs différents besoins.
Aujourd’hui, le contexte de commercialisation du coton présente une catastrophe imminente. Il faut donc sans tarder, chercher une solution d’où le titre du projet : Tchacoyèrè en Bwamou qui signifie : " se chercher, chercher une solution ".
Ainsi, l’élevage, deuxième activité économique du Burkina Faso après l’agriculture pourrait un temps soit peu, permettre aux paysans de retrouver la voie du développement.
NB : l’élevage a encore un avenir radieux, prometteur si des initiatives de le développer sont soutenues et encouragées par des partenaires au développement.
B/ Justification du projet

1. Choix de l’espèce ovine




• Les ovins sont plus prolifiques que les bovins à savoir un à deux portées par mise-bas avec une moyenne de deux mise-bas par an.


• Leur viande est plus consommée au Burkina à cause de leur prix accessible, et de sa qualité organoleptique.


• Leur besoin alimentaire est moins élevé


• Leur habitat est moins coûteux


• Les animaux sont rustiques et dociles





1. Potentialité de la région





• Pâturage naturel riche et vaste


• La culture céréalière offre beaucoup de sous produits exploitables pour l’alimentation : fane de Niébé, d’arachide…


• La population féminine se livre beaucoup à la fabrication de dolo local d’où la facilité d’avoir accès au drêches et sons, très riches en valeur nutritive.


• La proximité (60 km) d’une zone industrielle SOFITEX (Houndé) permettra de se ravitailler en sous produits du coton.




1. Importance pour la population


2. En ces dernières années, la rentabilité cotonnière va en diminuant. Il faut donc vivre une expérience d’élevage source de revenus.


3. Face aux carences alimentaires, la viande ovine serait d’un apport nutritif substantiel.


4. Les zoonoses des ovins sont rares.


5. Les ovins ont une valeur culturelle (Tabaski, rites…)


IV/ Présentation du projet

A/ Présentation du promoteur

Le promoteur est un étudiant issue d’une famille paysanne. En formation de technicien supérieur d’élevage il est à sa dernière année. Son goût pour l’élevage et la réalisation de ses ambitions et projet sont les principaux mobiles d’une telle entreprise.
En plus, étant donné l’expérience de sa famille dans le domaine agropastoral, il compte faire de cet élevage une porte de sortie de difficulté des rendements agricoles dont souffrent les parents et par ricochet enrichir spectre d’activité de la famille voire tout le village.
B/ Présentation de la zone de réalisation du projet
Le projet verra sa réalisation à Mamou, village du promoteur, situé dans le département de Yaho, dans la province des Balés, il regorge d’énormes potentialités agropastorales mais encore inexploitées.
Sa population, principalement paysanne se contente des revenus de sa production agricole notamment le coton source de revenu principal. Etant donné que ce dernier, ruine plutôt qu’aider, le développement serait en déclin si on y prend garde.
V/ Gestion des activités à entreprendre
A/ Moyens à mettre en œuvre




• construction de deux bâtiments : un bâtiment pour les animaux et un autre pour le bouvier (magasin).


• Construction de hangars/fenils pour ombrage et conservation du fourrage.


• Achat de jeunes brebis et béliers bien conformés et présentant des aptitudes de prolificité, de croissance rapide (GMQ élevé).


• Fauche, conservation et valorisation du fourrage.


• Achat de tourteaux et graine de coton


• Achat de bloc de sel à lécher pour complémentation minérale.


• Les soins médicaux


• Les prestations vétérinaires


• Le petit matériel (mangeoires, abreuvoirs, râteaux, perles, faucilles…).




1. Apport personnel





• construction des bâtiments


• construction de hangars/fenils


• prestations vétérinaires


• prestations du bouvier


• confection mangeoires


• plus de 70% de l’alimentation




1. Financement (cf coût d’investissement)

Le coût de financement et les intérêts qui en découleront seront remboursés en cinq ans à compter à partir de la troisième année.

B/ Conduite de l’élevage

1. Type d’élevage


Il s’agit d’un élevage sémi-intensif naisseur et engraisseur.
Les 17 brebis achetés au démarrage et le mâle seront mis à la reproduction.
Les béliers sevrés seront embouchés à l’âge de cinq à six mois.
Les brebis à la réforme c'est-à-dire environ trois ans d’âge seront embouchées au même titre que les jeunes béliers.
Durée d’embouche : trois à quatre mois 
Le troupeau respectera le ratio de un mâle pour 20 femelles

2. Soins médicaux

Il s’agira :

• la prévention contre les trypanosomiases, brucelloses…


• Le déparasitage, apport de vitamine et complémentation minérale.

1. Alimentation

Pour se développer, s’entretenir, se reproduire, l’animale a besoin d’énergie, de vitamine, de minéraux, de matières azotées.
Ainsi, afin de couvrir tous ses besoins de croissance, d’entretien et de production (reproduction, production de viande) il sera mis à leur disposition :

les aliments grossiers à travers :

• le pâturage naturel


• les ligneux fourrageux


• les fourrages conservés (herbes, tiges et feuilles céréalières…)


• les résidus de récolte (fane de Niébé, d’arachides)

Les aliments concentrés

• les céréales et sous produits (graine, sons, drêches)


• les graines et tourteaux de coton

Tous ces aliments sont offerts par la richesse environnementale de la zone à l’exception des tourteaux de coton et les pierres à lécher qui sont à chercher dans les sociétés de textiles et fabrication d’aliments.

1. Commercialisation

• l’achat de brebis et bélier pour le démarrage se fera en fin de saison sèche, période de soudure. Période : Avril-Mai.

Le prix estimatif : 10 000 F CFA l’unité.

• Période de vente : Occasion de fête : Ramadan, Tabaski, Noël Nouvelle an


• Lieu de vente : marché de bétail


• Prix unitaire de vente : en moyenne 30 000 F CFA.

VI/ Impact socio-économique du projet

En tant qu’activité génératrice de revenu ce projet contribuera à la réduction de pauvreté et par conséquent augmentera le pouvoir économique des paysans.
Considéré comme deuxième activité après l’agriculture, son développement contribuera à l’élargissement du spectre d’activité de la population. Ce projet permettra de valoriser les ressources naturelles jusque là inexploitées.

VII/ Tableau de Coût d’investissement


Montage de projet sur tableur EXCEL

Projet Tchacoyèrè
Coût du matériel au démarrage



VIII/ Compte d’exploitation prévisionnelle et TRI
Analyse financière du projet Tchacoyèrè
Compte d’exploitation prévisionnel sur cinq ans de fonctionnement